RDC : Quand Kagame, la CENCO et l’opposition chantent en chœur le chaos

Kagame, pyromane déguisé en pacificateur

Depuis Bruxelles, le président Félix Tshisekedi a tendu la main à son homologue rwandais, Paul Kagame, dans un geste de paix courageux et diplomatiquement risqué. Mais que fait Kagame en retour ? Il rejette l’initiative, tout en continuant à soutenir les rebelles du M23 qui ravagent l’Est du Congo.

Ce refus n’est pas une surprise : le Rwanda n’a jamais cessé de convoiter les ressources congolaises. Parler de paix avec un voisin qui arme des milices, c’est tendre la main à celui qui tient un couteau.

La CENCO : de la neutralité à l’ingérence

Autrefois voix morale de la nation, la CENCO s’est muée en acteur politique ambigu. Sous prétexte de dialogue inclusif, elle propose des feuilles de route qui ignorent les efforts du gouvernement et sapent l’autorité présidentielle.

En appelant à une concertation nationale sans reconnaître les avancées diplomatiques de Tshisekedi, elle donne l’impression de vouloir arbitrer un match dont elle est devenue partie prenante. Où est la neutralité spirituelle ? Où est le soutien à la paix réelle ?

Une opposition obsédée par le pouvoir

Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Claudel Lubaya… tous dénoncent la main tendue du président comme une « incohérence politique ». Mais que proposent-ils en retour ? Rien, si ce n’est le sempiternel appel au partage du pouvoir. Leur obsession pour les postes et les privilèges les empêche de voir l’urgence nationale. Au lieu de consolider l’unité autour d’un président qui affronte seul les défis internes et externes, ils préfèrent jeter des pierres depuis les tribunes.

Une convergence troublante

Ce qui est frappant, c’est la synchronisation de leurs discours. Kagame rejette la paix. La CENCO exige un dialogue parallèle. L’opposition crie à l’incohérence. Trois voix, un même refrain : affaiblir Tshisekedi, délégitimer ses efforts, et maintenir le Congo dans une instabilité chronique. Ce n’est plus une coïncidence, c’est une stratégie.

Conclusion :
La RDC n’a pas besoin de faux prophètes, ni de pyromanes déguisés en pompiers. Elle a besoin d’unité, de courage, et d’un peuple qui soutient ses institutions dans les moments critiques. Félix Tshisekedi a fait le choix de la paix. Il est temps que les Congolais fassent le choix de la lucidité.