DEPUIS BRUXELLES, TSHISEKEDI POSE SES CONDITIONS
Bruxelles, 12 octobre 2025 — En marge d’un point de presse tenu devant la diaspora congolaise à Bruxelles, le président Félix Tshisekedi a réaffirmé sa volonté d’ouvrir un dialogue national entre Congolais, tout en excluant fermement les acteurs liés aux groupes armés et aux puissances étrangères impliquées dans l’agression de la République Démocratique du Congo.

« On veut d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. La seule chose que je demande à ces gens qui veulent le dialogue, c’est de nommer et de condamner l’agresseur. On ne parle pas de dialogue avec des émissaires des agresseurs qui, d’ailleurs, quand ils arrivent à la table des discussions, ne parlent que des intérêts des agresseurs », a déclaré le chef de l’État.
« On veut d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. La seule chose que je demande à ces gens qui veulent le dialogue, c’est de nommer et de condamner l’agresseur. On ne parle pas de dialogue avec des émissaires des agresseurs qui, d’ailleurs, quand ils arrivent à la table des discussions, ne parlent que des intérêts des agresseurs », a déclaré le chef de l’État.
Une ligne rouge clairement tracée
Cette sortie présidentielle intervient après le rejet de sa main tendue au président rwandais Paul Kagame, dans le cadre d’un appel à la paix. Tshisekedi insiste : le dialogue ne peut se faire qu’entre Congolais unis contre l’agression, et non avec ceux qui en sont les relais ou les complices.
En ciblant les émissaires des groupes armés et les figures politiques ambiguës, le président établit une ligne rouge : pas de négociation avec ceux qui soutiennent l’agresseur, une position qui semble également viser certaines institutions nationales, à l’instar de la CENCO, accusée par certains de tenir une posture équivoque.
Une réponse à l’opposition
Face aux critiques de l’opposition qui voient dans cet appel un aveu d’échec, Tshisekedi se veut clair : il s’agit d’une démarche de rassemblement, fondée sur la souveraineté et la dignité nationale. Il rejette toute lecture politicienne de son initiative, affirmant que la paix ne peut se construire sur le silence face à l’agression.
Vers quel dialogue ?
Alors que les confessions religieuses et la société civile multiplient les appels à un dialogue inclusif, la position présidentielle soulève des interrogations : comment construire un consensus national sans intégrer certaines voix influentes, même controversées ? Le débat est lancé, et les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir du processus.
Par wanzambi