
Nettoyage ethnique et gouvernance par crime
Dans son exposé, le ministre a dénoncé les crimes de masse perpétrés dans les zones occupées, citant notamment les massacres de Rutshuru (juillet 2025) et de Kishishe (novembre 2022), documentés par le Haut Commissariat des Nations-Unies et Human Rights Watch. Il a qualifié le mode opératoire de l’AFC/M23 de nettoyage ethnique, et annoncé l’annulation de toutes les décisions judiciaires prises par cette rébellion, accusée de vouloir s’auto-amnistier.
« Le gouvernement poursuit le monitoring des violations graves des droits humains. Il n’y aura ni oubli, ni impunité. » — Guillaume Ngefa
Reconnaissance internationale du génocide congolais
Le ministre a réitéré l’appel du Chef de l’État Félix Tshisekedi pour une reconnaissance internationale du Genocost, génocide congolais à visée économique. Il a souligné que briser le silence, c’est honorer les victimes et affirmer que la justice est non négociable.
FONAREV : justice réparatrice
La création du Fonds national de réparation des victimes (FONAREV), alimenté par la redevance minière, incarne une réponse nationale forte. Pour Ngefa, les ressources du pays doivent désormais servir à panser les plaies, et non à les creuser.