RDC – Troubles au ministère de la Justice : Guillaume Ngefa dénonce le sabotage et réaffirme sa détermination
RDC – Troubles au ministère de la Justice : Guillaume Ngefa dénonce le sabotage et réaffirme sa détermination
Kinshasa, mardi 30 septembre — La matinée a été marquée par une scène inhabituelle au ministère de la Justice. Avant midi, des actes de sabotage ont paralysé l’administration : pneus brûlés, accès bloqués, tensions palpables. Selon les premières informations, ces troubles seraient le fait d’agents hostiles aux réformes engagées contre la corruption.

Sabotage en plein cœur de l’État
Les images diffusées montrent des barricades improvisées, des fumées noires s’élevant devant les grilles du ministère, et des agents empêchant l’accès aux bureaux. Une tentative manifeste de désorganiser le fonctionnement institutionnel, au moment où le ministre Guillaume Ngefa intensifie les mesures de transparence et de reddition des comptes.
Ngefa : “Rien n’arrêtera la réforme”
Ngefa : “Rien n’arrêtera la réforme”
Face à cette perturbation, le ministre de la Justice n’a pas fléchi. Dans une déclaration ferme, Guillaume Ngefa a dénoncé “des actes irresponsables et rétrogrades” visant à freiner la lutte contre la corruption. Il a réaffirmé sa détermination à poursuivre les réformes en cours, promettant des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces troubles.
“Ce ministère ne reculera pas. La justice ne se négocie pas dans la rue, elle se construit dans la rigueur et l’intégrité,” a-t-il déclaré.
Booto Lolimba appelle à la responsabilité
Booto Lolimba appelle à la responsabilité
Le secrétaire général à la Justice, Booto Lolimba, a également pris la parole pour appeler au calme et à la responsabilité. Il a averti que “tout acte illégal sera poursuivi conformément à la loi”, soulignant que l’administration ne saurait être prise en otage par des intérêts personnels ou corporatistes.
Une réforme sous tension
Depuis plusieurs mois, le ministère de la Justice est engagé dans une vaste opération de moralisation, visant à assainir les pratiques internes, renforcer les mécanismes de contrôle, et restaurer la confiance des citoyens. Ces réformes, saluées par certains, suscitent des résistances dans les rangs de l’administration.
Enjeux politiques et symboliques