
Des communiqués en guise de larmes
Face aux bombardements ciblés et à la pression tactique, Nanga ne répond plus par des manœuvres, mais par des communiqués. Des textes creux, diffusés à la hâte, qui peinent à masquer l’essoufflement sur le terrain. Ce qui fut possible à Bukavu — une prise éclair — relève aujourd’hui d’une illusion stratégique. Le reste du territoire ne se laissera pas conquérir avec la même facilité.
Équilibre des forces : le mythe de la supériorité s’effondre
Le rapport de force a changé. Kinshasa a consolidé ses lignes, renforcé ses dispositifs, et surtout, anticipé. L’équilibre est là. Et il est visible. Les ambitions territoriales de Nanga se heurtent à une réalité militaire plus robuste que prévu. L’effet de surprise est dissipé. La résistance est organisée.
Fatshi, le stratège silencieux
Dans ce contexte, le Président Félix Tshisekedi — surnommé Fatshi — apparaît comme le grand stratège. Sans trop miser sur les médiations extérieures, ni sur les promesses du Qatar ou des États-Unis, il a misé sur la préparation interne, la mobilisation nationale, et la résilience tactique. Et cela paie.
Le temps des illusions est révolu
Nanga croyait pouvoir avancer comme à Bukavu. Mais Kinshasa n’est pas Bukavu. Le terrain est différent. La riposte est calibrée. Et le peuple congolais, derrière ses institutions, refuse de céder. Ce conflit ne se gagnera pas par des slogans ni des communiqués. Il se joue sur le terrain, et Kinshasa tient bon.
Le choc est frontal. La stratégie est claire. Et le message est limpide : Kinshasa ne pliera pas.
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La rédaction.